août 5, 2025

Êtres humains, pas machines humaines

Écrit par Megan caudle

Que signifie être un être humain ?

Être un être humain, est-ce une question de revenus, de profession ou de l’impact que nous avons sur le monde ?

Au fond de nous-mêmes, nous ne sommes pas des machines humaines ‒ nous sommes des êtres humains. Edify permet aux propriétaires, aux enseignants et aux élèves de vivre selon cette vérité.

Commençons par le début : l’histoire de la création

Pour comprendre notre identité, nous devons commencer par l’histoire de la création dans la Genèse. Selon la tradition juive, ce récit a d’abord été donné aux Israélites après leur libération de l’esclavage en Égypte. Ces personnes dont la valeur était liée à leur productivité ‒ au nombre de briques qu’elles fabriquaient chaque jour.

Pourtant, Dieu ne commence pas par la loi. Il commence par cette histoire de la création, pas par des règles. Pourquoi ?

Le chiasme de la Genèse : trouver le Centre

L’histoire de la création dans la Genèse peut être lue comme un chiasme, une structure littéraire qui se reflète. Le premier chapitre de la Genèse est divisé en jours/paragraphes de tailles suivantes : petit (v. 3-5), moyen (v. 6-8), grand (v. 9-13), grand (v. 14-19), moyen (v. 20-23), et la création de l’humanité, qui devrait être un petit paragraphe mais est en réalité le plus grand (v. 24-31). Comme il est divisé en six parties, nous trouvons le centre du chiasme au Jour 4, et sur un mot hébreu clé : moadim.

Moadim est l’un des quatre mots hébreux pour le Sabbat. Il signifie « temps fixés », moments de repos, de célébration et de rythme sacré.

Ce mot central rappelle aux Israélites (et à nous) que :

  • Leur valeur ne repose pas sur leur production
  • Ils ont été créés pour le repos, la célébration et la relation avec Dieu
  • Ils ne sont pas définis par ce qu’ils font, mais par qui ils sont en Christ, car ils ne peuvent faire aucun bien sans Lui (Jean 15:5, Rom. 7:18)

Dieu utilise cette histoire pour redéfinir l’identité des Israélites. Ils ne sont pas des esclaves qui produisent, mais des êtres aimés qui se reposent, se réjouissent et appartiennent.

Le lien avec la mission de Edify

Cette vérité fondamentale, selon laquelle l’humanité a une dignité et une valeur inhérente parce qu’elle est faite à l’image de Dieu, est profondément tissée dans le modèle d’affaires de Edify. Les trois approches fondamentales de Edify ‒ Formation, Capital de prêt et Technologie éducative ‒ soutiennent l’épanouissement humain en aidant les individus à devenir ce que Dieu les a créés pour être.

Formation

La formation dit : « »C’est difficile, mais je crois que vous pouvez non seulement l’apprendre, mais aussi former d’autres personnes un jour. Elle affirme le potentiel et la dignité d’une personne en tant qu’apprenant et futur leader. Le développement professionnel permet aux propriétaires et aux enseignants d’envisager la promesse de leur école et de poursuivre le changement parce qu’ils croient maintenant que c’est vraiment possible. La formation communique également que Edify est là pour rester. Ils s’engagent dans des relations à long terme et accompagnent les propriétaires dans leur travail pour renforcer leurs écoles.

Capital de prêt

Le capital de prêt communique la confiance : « »Nous croyons que vous êtes assez sage pour gérer les ressources. Vous avez le potentiel de planifier, d’emprunter et de rembourser avec stratégie et intendance. Ces financements égalisent les chances avec les écoles plus privilégiées. N’étant plus freinées par un manque de ressources, ces écoles accèdent à de nouvelles opportunités qui stimulent la créativité et inspirent l’espoir pour leur avenir.

Technologie éducative

Avec la technologie éducative, Edify déclare : « Vous et vos élèves méritez d’accéder à des outils modernes et à une éducation de haute qualité. Vous méritez la technologie peu importe où vous vous trouvez. » Cela reflète la conviction que chaque enfant porte l’image de Dieu et mérite l’opportunité d’être mis au défi. Cela met en évidence l’une des valeurs fondamentales de Edify selon laquelle tout doit être fait avec excellence et grande intégrité. Ces enfants ne devraient pas recevoir une éducation chrétienne médiocre, mais une éducation complexe, équilibrée et qui les pousse quotidiennement à se développer professionnellement et spirituellement.

Conclusion : là où l’histoire commence vraiment

Il est important d’observer que Dieu ne commence pas notre histoire dans Genèse 3, avec la chute. Il commence dans Genèse 1, avec la création, avec la bonté et avec une vision pour l’humanité. Dieu proclame que la création est « bonne » pendant cinq jours. Le sixième jour, Dieu a créé l’homme et « Il vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, c’était très bon » (Gen. 1:31).

Le Seigneur n’utilise pas le mot « parfait », car ce mot a la connotation qu’il n’y a nulle part où aller à partir de là ; c’est un concept statique. La création était bonne. Elle était dynamique. Elle était et est chargée de potentiel et de la promesse qu’elle va quelque part. De plus, comme mentionné précédemment concernant la structure chiastique de Genèse 1, on pourrait s’attendre à ce que la création de l’humanité n’occupe qu’un petit paragraphe. Pourtant, la valeur que Dieu accorde à l’humanité lui donne la section la plus grande et la plus mise en évidence du récit.

Nous voyons que l’histoire suivante après la création dans le jardin d’Éden est Dieu qui commande à l’homme de sortir et de faire quelque chose, de travailler et de garder le jardin (Gen. 2:15).

Edify rappelle et équipe les propriétaires d’écoles, les enseignants et les élèves qu’ils ne sont pas simplement des machines humaines, mais des êtres humains ‒ capables de changement, de croissance, de travail et de bonté parce que c’est ce que Dieu les a créés pour être.

Découvrez le cœur de la mission et de la vision de Edify.